• Stephenie Meyer nous a répondu !

    Stephenie Meyer nous a répondu !
    Aujourd'hui, ça y est, Stephenie Meyer a répondu aux 13 questions des internautes français.
    Peut-être bien que tu fais partie des petites chanceuses dont la question a été retenue !!??

    Pour le vérifier et découvrir les réponses de notre auteur préférée,
    clique ICI !

    Les sources d'inspiration, l'écriture
    1. D'où vous est venue l'inspiration pour écrire cette saga ? Vous êtes vous inspirée de personnes réelles pour créer vos personnages ?


    « L'histoire de Fascination m'est venue dans un rêve que j'ai fait en juin 2003, et qui est d'ailleurs retranscrit dans le chapitre 13 du livre. Ce rêve m'a tellement plu que j'ai voulu l'écrire pour m'en souvenir. Lorsque j'ai eu fini, j'ai voulu savoir ce qui allait arriver à ces deux étranges personnages, alors j'ai continué d'écrire leur histoire.

    Seuls quelques uns de mes personnages ressemblent plus ou moins à des personnes réelles. Quelques amis de lycée de Bella sont des amalgames de gens que j'ai moi même rencontrés au lycée. Le loup garou Paul s'est avéré assez similaire à mon frère Paul, même si ce n'était pas mon intention au départ. »


    2. Combien de temps vous faut-il pour écrire un roman (de l'écriture elle-même au point final en passant par la relecture) ?


    « Ça a été une expérience différente pour chaque livre. J'ai écrit Fascination en trois mois seulement, mais le processus d'édition du livre a pris plus d'un an et demi. Pour Tentation, ça a été cinq mois d'écriture et un an d'édition. J'ai écrit Révélation en un an, et l'édition a pris six mois. Visiblement j'écris de plus en plus lentement (mon emploi du temps est plus chargé que lorsque j'ai commencé à écrire), alors que l'édition prend de moins en moins de temps. »

    3. Comment avez-vous écrit la saga : avez-vous inventé l'histoire au fur et à mesure ou bien aviez-vous toute l'histoire en tête dès le début ?


    « Pour Fascination, j'ai écrit au fur et à mesure. Mais avec les tomes suivants il a fallu que je prévoie l'intrigue davantage car je savais exactement où je voulais en venir. J'avais généralement les éléments importants de l'intrigue en tête avant de commencer à écrire. J'ai écrit un plan, qui était parfois tellement détaillé qu'il contenait déjà des dialogues. Mais je ne m'y tenais pas toujours. Lorsque j'écrivais, l'histoire finissait parfois par prendre une autre direction, et je continuais dans cette voie. Ces changements s'avéraient souvent plus cohérents avec les personnages que ce que j'avais prévu au départ. »


    4. A votre avis, quel personnage de la saga vous ressemble le plus et pourquoi ?


    « Il y a un peu de moi dans tous mes personnages, mais aucun ne me ressemble vraiment. Je suis un peu étrange comme Bella, je me retrouve dans le côté maternel d'Esmé, et je peux me montrer têtue comme Rosalie, mais ce ne sont que de vagues ressemblances. Les personnages ont leur personnalité à part entière. La personne que je comprends le mieux est Edward, nous sommes d'accord sur beaucoup de choses. »

    5. On dit qu'un grand écrivain s'inspire du travail d'autres auteurs pour écrire. Quels auteurs vous ont inspirée ?


    « William Shakespeare et Orson Scott Card – qui n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre ! – ont eu une influence comparable sur moi. Il y a beaucoup d'éléments fantastiques chez Shakespeare comme chez Orson Scott Card. Leurs personnages sont très humains et réagissent exactement comme nous réagirions si nous voyions des fées qui se promenaient et nous jetaient de la poudre magique sur les yeux. Cela rend leurs histoires crédibles, et selon moi c'est pourquoi leurs œuvres ont résisté à l'épreuve du temps. Elles sont très humaines malgré la présence d'éléments fantastiques. »

    6. Votre mari n'est-il pas fâché que vous décriviez « l'homme parfait » dans vos livres ? (Car c'est à lui donner des complexes !)


    Mon mari a confiance. Il ne se sent pas menacé par Edward, car celui-ci est un personnage de fiction. Il a même dit à propos d'Edward : « Je suis réel et lui non. C'est lui qui devrait se sentir menacé par moi ».

    Questions sur révélation

    7. Qu'avez-vous ressenti quand vous avez fini d'écrire révélation ?


    « Je me suis sentie à la fois très soulagée et un peu triste. C'était merveilleux d'avoir enfin transposé toute l'histoire de ma tête sur du papier. J'ai eu le sentiment d'avoir achevé quelque chose. Mais c'était aussi un peu triste de dire au revoir à la voix de Bella. Je parlais à travers elle depuis si longtemps que c'était un peu comme si l'un des mes amis était parti en Australie ; on restera en contact bien sûr, mais on ne traînera plus ensemble. »

    8. Est-ce que la fin de révélation vous plaît ? Croyez-vous qu'elle plaira aux fans ?


    « Absolument. Cette histoire est exactement celle que je voulais écrire. Ça me rend heureuse. Je ne sais pas si tous les lecteurs ressentiront la même chose, mais si j'écrivais pour faire au plaisir aux lecteurs plutôt qu'à moi même, ça ne fonctionnerait pas. D'une part, tout le monde voudrait des choses différentes, et je ne pourrais satisfaire qu'une seule personne. D'autre part, si l'histoire ne m'intéresse pas, je suis incapable de l'écrire. Cette histoire doit être la mienne, celle que j'ai envie de lire, pour que je trouve en moi l'énergie nécessaire à l'écriture d'un livre de plus de 700 pages, ce qui demande des heures et des heures de travail. »

    Questions sur la saga

    9. Si vous étiez Bella, choisiriez-vous plutôt Jacob ou Edward ?


    « Je crois que je serais incapable de choisir entre les deux. Mais je suis sûre qu'on pourrait trouver un arrangement... »

    10. D'après vous, qu'elle aurait pu être la relation, ainsi que l'avenir de Bella si elle avait choisi Jacob ?


    « En fait, j'ai une idée assez précise de ce qu'il se serait passé. Quand j'ai écrit l'histoire, j'avais conscience de tout ce qui aurait pu être différent et j'ai passé beaucoup de temps à imaginer une autre issue aux événements. Pour le choix de Bella, j'ai même imaginé une histoire qui aurait pu faire l'objet d'un livre entier, mais comme je n'ai jamais trouvé de fin satisfaisante, je ne préfère pas en faire un résumé ici. Bella (et le lecteur) peuvent déjà avoir un aperçu du futur qu'auraient pu avoir Bella et Jacob lorsque celle-ci embrasse Jacob dans Hésitation. »

    11. Que représentent les couvertures des quatre tomes ?


    « La pomme sur la couverture de Fascination est à la fois le fruit défendu et le symbole du choix, le ruban d'Hésitation représente l'impossibilité de laisser son passé derrière soi, et la couverture de Révélation symbolise l'évolution de Bella dans la saga. Je n'ai pas été consultée pour la couverture de Tentation, et celle-ci n'a donc pas de signification pour moi. »

    12. Pourquoi avoir choisi d'intituler vos livres selon les phases des cycles solaires et lunaires ?


    « Au départ je pensais appeler le premier roman “Forks” (bifurcation en français), car je voulais jouer avec le nom de la ville pour suggérer une bifurcation sur le chemin, mais mon agent m'a rapidement fait comprendre qu'il faudrait que je trouve autre chose. « Twilight » (le crépuscule) m'est venu alors que je notais une liste de titres possibles. Ce titre n'était pas parfait, mais il apportait l'atmosphère que je recherchais. Une fois le premier titre choisi, ça a été facile de rester dans la même veine. Le deuxième livre (« New Moon ») traite du moment le plus sombre dans la vie de Bella, j'ai donc choisi le nom de la nuit la plus noire, la nouvelle lune, qui est une nuit sans lune. « Eclipse » parle du positionnement des deux personnes les plus importantes de la vie de Bella. La métaphore de la position des corps célestes m'a donc semblée tout à fait appropriée. « Breaking Dawn » (le lever du jour en français) correspond parfaitement à l'intrigue du dernier roman. »

    A propos du film...

    13. Pensez-vous que le film reste fidèle au livre ?

    « Je suis très enthousiaste à propos du film. Je l'ai vu et je l'ai beaucoup aimé. Il y a quelques différences avec le livre, qui sont tout à fait justifiées pour une adaptation à l'écran. Mais le cœur de Fascination y est. Robert Pattinson et Kristen Stewart ont fait un travail impressionnant et l'alchimie entre eux rend l'histoire crédible. »

    Traduction de Héloïse Ingrand



    N.B : Vous avez été nombreux à poser des questions sur la décision de Stephenie Meyer d'arrêter l'écriture de Midnight Sun (l'histoire de Fascination, mais du point de vue d'Edward). Nous avions donc prévu une question à ce sujet, mais Stephenie Meyer n'a pas souhaité y répondre.

    Interview de Stephenie Meyer
    Interview de Stephenie Meyer
    Precedement je vous avez donner une interview faite par SM recement, dont je vous presente maintenant la traduction, faite par Steph(Merci beaucoup pour le travail realiser, il y avait de la longueur ^^).
    L'article est paru sur le site Vogue.com, et sera complet dans le magasine.


    Bonne lecture a vous car il y a de la longueur !!

    Solene


    ------------------------------------------------------------------------
    DREAMCATCHER (Attrapeur de rêve)

    Photographie de Jonathan Becker.

    Comment une mère vivant en banlieue avec 3 enfants devient-elle le grand « évènement » grâce à la publication de sa série chaste mais érotique Twilight ?
    Robert Sullivan a rencontré Stephenie Meyer

    Elle préfère écrire tard la nuit, tandis que sa famille dort déjà, mais il n'y a pas plus de rapport entre Stephenie Meyer, l'auteur de la série à grand succès Twilight, et les hurlements des vampires.
    Oui, elle a de longs cheveux bruns et des yeux noisettes, soulignés par une tenue décontractée cet après-midi dans sa maison en Arizona, par un pull-over « Banana Republic » en cashmere noir et un jeans, seule lui manquant l'arrogance associée aux vampirisme.
    Elle dégage quelque chose d'accueillant; elle vous fait asseoir dans le canapé de son salon, elle, une jambe pliée sous ses fesses, commence à parler comme si vous aviez conversé depuis des années. Elle est autant entourée par les jouets de ses fils, leurs jeux et des boussoles (son mari est maitre scout), que son travail - son bureau est dans le hall d'entrée.
    Il y a des photos familiales et quelques peintures de la côte de Washington, où Twilight se déroule. Le voisinage de Phénix dans lequel elle vit, une banlieue quelque peu déserte, est l'opposé de la côte de Washington, et dernièrement, de temps à autres elle et son mari ont emmené leurs trois garçons (six, huit et onze ans) en vacances du côté de Seattle, pour voir de la verdure. "C'est bien de leur montrer qu'il y a des endroits où les choses sont vivantes," dit-elle.


    La journée, si elle pouvait elle irait au Deli en bas de sa rue pour déjeuner avec son mari (« Je suis obsédée par les salades grecques » dit-elle.), mais elle s'occupe des commissions, de récupérer les enfants, de trainer, ce qui dans son cas revient à trier les propositions de scripts, de producteurs et d'interviews. Même durant l'année pendant laquelle elle fait théoriquement une pause dans ses activités promotionnelles, l'industrie Twilight est en plein essor. Elle enchaine les chapitres et les lis à voix haute à ses garçons, dont s'occupe son mari si elle doit faire tournée pour un livre ou participer à un meeting à L.A. « Je suis, fondamentalement, une ermite.» dit-elle. « Je suis ce type de personne » Non pas qu'elle ait besoin de rejoindre son cercueil avant l'aube ; Meyer est casanière...parfois même procastrinatrice. Elle ne sort jamais voir des films, et ça lui prend du temps pour les voir. « Nous avons acheté The Dark Knight quand il est sorti, et je sais qu'on le regardera un jour, » dit-elle. Si New York District passe à la télé, oubliez l'écriture. « Je suis incapable de bouger tant que ce n'est pas fini, » explique-t-elle. « Et tant pis si après il faut courir ! »


    Autant elle a apporté du glamour aux vies des jeunes adolescentes avec son histoire de Romeo et Juliette à la sauce « soif de sang », autant le glamour avec lequel elle s'entoure n'est décidément pas glamour, à moins que vous ne soyez un garçon, c'est-à-dire que ...la cour de derrière est le paradis d'un aspirant athlète. A l'intérieur en fait, en ce moment, il y a de l'activité dans la salle de jeu des enfants, Meyer affronte ses enfants sur le tout dernier jeu vidéo qu'il faudrait acheter, leur indiquant que leurs têtes n'exploseront pas s'ils ne l'ont pas. « L'idée de se satisfaire de ce qu'on a déjà s'est perdue » me dit-elle. Pour elle, le bonheur c'est rester à la maison ou participer au jeu d'une Petite Ligue ou à la fanfare de l'école primaire.
    Elle croit que c'est ce que le succès de ses récits lui a donné, une sorte de luxe qui ne serait pas listé comme actif par l'IRS. « Le luxe pour moi est de parvenir à prendre soin de vos enfants » dit-elle.


    Oui, elle va venir à la présentation garnie de stars de son propre film , sautant sur les acteurs plus comme une écolière que comme la créatrice de ce fléau gothique, et oui, clairement, elle aime ses fans (pour la plupart des filles) mais la pensée de son propre succès peut lui causer des vertiges. Il y a maintenant un an tout juste, sur le plateau de Twilight (film pour lequel même le studio avait de modestes attentes mais qui fut néanmoins un phénomène, comme tout ce que Meyer a touché depuis qu'elle est soudainement apparue sur le devant de la scène il y a quatre ans) elle a observé des dizaines de personnes recréer la cafétéria qu'elle avait imaginé comme le havre du déjeuner de son héroïne, Bella, et du soupirant problématique de Bella, Edward Cullen, qui est plus vieux que Bella d'un siècle passé, en qui plus est d'une grande famille de vampires. « Soudain, j'ai réalisé que tout cela était arrivé parce que j'ai écrit une histoire » dit-elle, « et cela m'a un peu retourné l'estomac ».


    C'est seulement lorsqu'elle salue mari et enfant de la main et saute dans son Infiniti qu'un lecteur familier avec le vampire beau gosse à la Twilight aurait rapidement remarqué quelque chose quelque peu Edwardesque concernant l'auteur de 35 ans : Elle conduit comme Danica Patrick pendant son jour de repos « J'aime conduire » me dit Meyer. Tandis qu'elle quitte le chemin de terre de son voisinnage désert , son pied est sur l'accélérateur comme les canines sur un cou. Elle branche son iPod sur la stéréo de sa voiture, un morceau de Muse, ça c'est un groupe selon Meyer. Elle n'enfreint pas la loi, mais la loi devrait être un peu nerveuse. « Mon mari a vendu notre coupé »dit-elle, « et j'étais folle »


    Tant que se poursuit l'écriture, elle navigue assurément, conduisant sur une voie rapide ce que peu d'auteurs ont pu prétendre. Meyer a vendu les copies d'un exemplaire (le chiffre réel, 28 millions), de sorte qu'il semble parfois que l'intérieur de Barnes & Noble est construit non pas avec des briques et du ciment, mais avec les volumes épais comme des annuaires de Twilight, New Moon, Eclipse, et bien sûr, Breaking Dawn, le dernier livre de la série, qui s'est vendu à 1,3 millions d'exemplaires le jour de sa sortie l'été dernier. Et pendant qu'elle fait la maman à la maison, dans le monde de la publication Meyer est un superhéro, un auteur qui peut aider les éditeurs à se sentir un peu mieux dans une industrie répétitivement décrite comme un zombie, étant tout sauf disparu. « Ca donne beaucoup d'espoir pour l'avenir de ce milieu » déclare Megan Tingley, son rédacteur à Little, Brown. (Le véritable espoir étant, bien sûr, qu'elle soit la prochaine J.K. Rowling, qui a du enregistrer un excédent de vente de 400 millions de livres).


    Et nous n'avons même pas parlé des films tirés des romans de Meyer. Les adolescents étaient présents en ligne pendant des jours dans tout le pays à aider la version cinématographique de Twilight à atteindre les 70 millions de dollars le premier week-end de sa sortie en Novembre dernier, après avoir coûté une somme modeste. (37 millions de dollars, comparé, disons à The Dark Knight, qui a couté cinq fois plus cher). Actuellement New Moon est en production. Et bon nombre de personnages vinrent (littéralement) à Meyer dans un rêve. « C'est une sorte de pouvoir assez inconfortable » dit-elle. « Ce n'est pas comme si j'avais pensé Tadam ! Et maintenant je vais diriger le monde ! C'est plutôt, Vraiment ? Tu es sure ? En permanence je m'attends à ce que quelqu'un me dise 'Tu es sur Candid Camera (NdT : sorte de Surprise sur prise), on t'a eu !' »


    Là, on traverse une ville appelée Carefree, un endroit charmant avec des collines arides couvertes de blocs de pierres et de forêts de cactus grands comme des lampadaires, et Meyer arrive sur le parking du Horny Toad (NdT : le Crapaud Cornu), un saloon style vieux western, un peu embarrassée : son mari n'avait pas arrêté d'en vanter les burgers au journaliste.
    « Essayez le Torpedo ! » répétait il, le Torpedo étant le terme de l'Arizona pour désigner un burger chargé en poivre.


    « Je suppose que c'est ce à quoi pensent les gens quand ils pensent à l'Arizona », dit Meyer. Elle commande le Caesar du saloon et raconte sa vie pre-Twilight.


    Elle est née Stephenie Morgan à Hartford, dans le Connecticut, son père, un gars de la finance qui l'a appelée comme lui : Stephen, « –ie » en plus. A quatre ans, sa famille, des Mormons, s'est installée dans la banlieue de Phénix. Elle est la cadette d'une famille de six enfants, trois filles et trois garçons ; Elle voit sa famille comme les Brady (NdT : série américaine des années 70), sans Alice, la bonne. Les voisins gardaient des chevaux sur leurs terrains en banlieue ; sa famille y construisit des cabanes, des pistes cyclables et un champ de tir pour paintball. « C'était le pays gratuit pour tous » se rappelle-t-elle. « Plus tard, mes frêres en firent quelque chose de beaucoup plus armé. »


    Les livres furent à Meyer ce que les jeux de guerre furent à ses frêres. « J'étais un vrai rat de bibliothèque », dit-elle. Un souvenir d'enfance : son père, dans le couloir entre les chambres, leur lisant des livres pas pour enfants, mais selon sa fille écrivain, 'les livres qu'il avait envie de lire'. Plus spécifiquement , les histoires de fantasy comme celles de Tolkien, comme l'Epée de Shannara, l'épopée de 1977 écrite par Terry Brooks (bientôt adaptée en série télé). Son père lisait toujours un peu, étant fatigué à l'heure du coucher. « Le jour suivant je me cachais dans son bureau avec le livre » se souvient Meyer, « en ayant le sentiment que je faisais quelque chose de mal, comme si je n'étais pas sensé m'y introduire ». Ma mère était plus 19ème siècle. « Elle était de ceux qui avaient du Austen chez eux » dit Meyer. « C'est la raison pour laquelle je suis obsédée par le côté histoire d'amour des histoires de maman. J'évalue toujours une histoire sur les liens et les personnages. »


    Elle a gagné la Bourse Nationale du Mérite au lycée et étudia la littérature à l'université, à Brigham Young, où elle en profita pour rédiger des articles sur Shakespeare mais resta éloignée des fictions, par crainte des critiques potentielles. « Ca n'aurait pas été 'Tu n'as pas rédigé d'article sur Jane Austen' mais plutôt 'Qu'est ce qui ne va pas chez toi ? Tu es malade !' ». A l'université elle épousa Pancho Meyer, qu'elle rencontra pour la première fois quand elle avait quatre ans. Son vrai nom est Christiaan, mais on l'avait surnommé Pancho, croyez-le ou non sur le caprice de sa grand-mère. « Ce n'est même pas une bonne histoire, » se lamente Meyer. Après une période à travailler en tant que réceptionniste dans un bureau de gestion de biens immobiliers, elle est devenue mère au foyer à la naissance de son premier enfant, après avoir développé une phobie concernant ses enfants et les piscines. « Je suis une maman très névrosée » dit-elle. « Mes enfants savaient nager à deux ans. Il y a tellement de noyades par ici. C'est un de mes pires cauchemars.


    Sa phobie, elle s'en souvient, remonte à jour de leçon de natation de ses enfants, où elle se réveilla avec un rêve à l'esprit. C'était un rêve de vampire. Elle n'avait pas rêvé de vampires auparavant, ni même lu d'histoire traitant de vampires. Aujourd'hui encore elle ne réalise toujours pas pourquoi les vampires ; elle n'est pas adepte de l'horreur, ce qui est évident lorsqu'on la rencontre, même si elle a toujours aimé les super-héros : c'est une fan de Batman. « J'apprécie qu'il ne soit pas clairement tranché, qu'il ait un côté obscur, qu'il fasse des choses qui ne sont pas tout à fait légales ou illégales », dit-elle. Et imaginez ça, un vampire (en particulier le vampire vedette de Twilight, beau garçon, incroyablement rapide, fort et intelligent) est un super-héro sexy, un Batman avec du mordant. Voilà ce qu'on peut lire sur son site Web : « Dans mon rêve, deux personnes avaient une conversation intense dans la clairière d'un bois. Une de ces personnes était la fille de n'importe qui. L'autre personne était fantastiquement belle, pétillante, et vampire. Ils discutaient des problèmes inhérents aux faits que A) Ils étaient en train de tomber amoureux tandis que B) le vampire était particulièrement attiré par le parfum de son sang, et qu'il éprouvait des difficultés à se retenir de la tuer immédiatement.»


    Après une petite recherche Internet, la clairière est devenue le bois à l'extérieur de Forks, dans l'état deWashington, un des endroits les plus pluvieux (et par ce biais le plus hospitalier pour les vampires) des Etats-Unis, et les deux personnes devinrent Isabella 'Bella' Swan (une adolescente qui a déménagé de Forks pour Phoenix) et Edward Cullen, le vampire. Cela a pris précisément dix mois à rédiger, tard le soir, son mari se demandant ce qui se passait sur l'ordinateur. Elle partageait ses pages uniquement avec sa sœur ainée. « Et si c'était complètement stupide ? » dit-elle maintenant. Sur les encouragements de sa sœur, elle les envoya à un agent, où elles atterrirent sur un tas de neige fondue, où un assistant les découvrit.
    Cela fut ensuite envoyé à Tingley, Vice-Président en chef de Little, Brown Books for Young Readers (Little, Brown étudiait l'émergence d'une tendance pour les livres d'horreur mettant en scène des jeunes femmes). Après l'avoir lu dans un avion à destination de la Californie, Tingley proposa un « Three-Book deal » (NdT : il s'agit d'un contrat d'éditeur très important), ce qui terrifia Meyer. « J'étais complètement retourné » déclara Tingley. Meyer espérait solder le crédit de sa voiture et voilà qu'elle finissait avec une avance de 750 000 $. Pour elle c'était un rêve devenu réalité en terme de lecture pour adolescents. « Les livres représentent un marché du divertissement pour les adolescents énorme à présent...c'est la chose la plus cool au monde »,dit-elle. « Quelle cadeau fantastique pour moi que quelqu'un puisse dire, 'là je lis' »


    Une chose que vous apprenez rapidement si vous passez une journée avec Stephenie Meyer est qu'elle écrit moins d'histoires qu'elle ne les transcrit ; elles se réalisent dans le multiplexe de son imaginaire. « Je suis éditeur depuis vingt ans, et je n'ai jamais travaillé avec un écrivain qui parle de ses personnages comme s'ils étaient complètement réels » déclare Tingley.


    « Toute ma vie je me suis raconté des histoires et je supposais que tout le monde en faisait autant » annonce Meyer. « Vous savez, c'est drôle, dans Jane Eyre, que j'ai du lire 40 millions de fois, il y a cette scène où elle montre ses peinture à Rochester. Elle explique que dans sa tête c'était tellement différent. Et Rochester réplique qu'elle n'a alors capturé qu'un fragment de ce qu'elle voyait. J'ai peint à une époque, et j'ai gagné quelques concours d'aquarelles, mais je n'ai jamais réussi à obtenir le rendu que j'avais en tête. Tandis qu'avec l'écriture, j'ai découvert que je pouvais avoir exactement ce que j'avais en tête. »


    C'est la raison pour laquelle Twilight, en particulier, ainsi que sa suite, n'est pas un livre d'horreur mais une bonne romance à l'ancienne. Il y a des vampires, et ils sont méchamment rapides et excellent dans l'art de tuer des animaux dans la forêt, ce qui apaise quelque peu leur faim d'adolescents humains. Mais c'est essentiellement en coulisse. Twilight se déroule à un moment de l'adolescence, une arène émotionnelle qui est, pour beaucoup de jeunes filles, simultanément imaginaire et absolument réelle. Et les garçons, par la même occasion, sont complètement intoxiqués par les filles. Tout est dans la cour, c'est une extase prolongée, car une fois consommée, la relation change, disons, totalement.


    « La tension sexuelle qu'elle parvient à entretenir est simplement incroyable» déclare Catherine Hardwicke, metteur en scène du film. « Vous rencontrez votre âme soeur, et c'est ça, la personne dont vous êtes amoureux et qui vous aime aussi, qui pourrait vous tuer...c'est encore mieux ! »


    « Je pense que la raison pour laquelle mes livres ont pris cette direction, involontairement, » dit Meyer, « c'est parce que je regrette cette époque des dix et treize ans où un garçon vous regardait, et oh, ça alors, vous pouviez en parler pendant deux semaines parce qu'il vous avait regardé, amusé. 'Qu'est ce que ça veut dire ? Pour quelle raison ?' Tout était analysé. »


    Pour sa défense, Meyer sait qu'elle n'est pas Gertrude Stein. « Je ne suis pas pour autant une professionnelle, » dit-elle. « Je ne suis toujours qu'une amatrice. » Mais elle sait que son public aime Nielsen. « Une fille de douze ans a déjà imaginé quatorze vies différentes, en tenant compte de si elle se marie, si elle ne se marie pas, si elle tombe amoureuse de quelqu'un qui vit à Paris, » dit Meyer. En effet, on pourrait argumenter que son succès d'auteur a quelque chose à voir avec son environnement privé de filles. « Je vis dans une maison remplie de testostérone, » dit-elle. « Il y a toujours du sport à la télévision, et il n'y a rien d'autre que du hockey et des scooters, il ne reste rien pour cette partie de moi, et donc c'est génial d'avoir un endroit différent où la trouver.»


    Son pouvoir d'auteur change sa relation avec ses lecteurs ; là où auparavant elle recevait un nombre de correspondances E-mails gérable, maintenant elle fait face à un océan de fans. Et comme elle est passée de l'opprimée (la maman écrivant avec son bébé sur les genoux) au Super Auteur, la presse a commencé à s'intéresser à elle, citant le plus souvent sa religion et spéculant sur la série de Twilight qui dissimulerait quelque chose de Mormon dans sa manche. Meyer explique que sa foi religieuse est une partie de la fabrication du livre de la même façon que c'est une partie d'elle-même. « Quand vous grandissez avec quelque chose toute votre vie, cela influence votre œuvre » dit-elle. Néanmoins, les livres ne sont en aucun cas des tracts. S'ils sont supposés être des sermons voilés sur l'abstinence, comme l'imaginent parfois les critiques, eh bien Meyer les a rendu accidentellement un peu trop propre à stimuler l'imagination, même si elle est, theologiquement parlant, enthousiaste sur la façon dont finissent ses personnages...en particulier, la façon dont, comme elle le voit, ils prennent le contrôle de leurs vies plutôt que de laisser le monde leur imposer son contrôle. « Comme l'idée de la liberté de choix : il n'est aucun direction que quelqu'un puisse vous imposer sans que vous ne puissiez choisir une direction différente, » dit elle en parlant comme l'enseignante de l'Ecole du Dimanche qu'elle est. (NdT : il s'agit d'enseignements portant sur la chrétienté ayant lieu le dimanche, sorte de catéchisme)


    Une histoire plus intéressante et controversée est le cinquième livre de la saga Twilight, une version du premier livre racontée du point de vue d'Edward. Il a été diffusé sur Internet l'an dernier par une source toujours non-identifée, tout sauf environ six pages. Ce fut un sacré coup. « j'ai dépassé ça, » dit-elle, « mais je me sens vraiment loin du projet. Ca a été étrangement dévastateur. » Bien qu'elle fasse une pause actuellement, il est possible qu'elle continue l'histoire de Twilight, mais elle semble méfiante au sujet des livres en série. « Je ressens, je crois, un peu de tract en ce moment. » Le printemps dernier, Little,Brown publia The Host, son premier roman pour adulte, de la science fiction pure, dans laquelle une femme devient l'hôte d'une autre conscience, deux âmes dans un corps humain. Celui-ci aussi, fut (et, comme tous ses livres, reste) un best seller...débutant au top. Pour Meyer, le sous-jacent était l'essentiel. « Je ne suis pas critique envers les autres, je suis très critique envers moi, » dit-elle. « Quand je travaillais dessus, il me fallait imaginer quel don cela pouvait être d'avoir simplement un corps, et de l'aimer vraiment, et ce fut vraiment bon pour moi, je pense. »


    De retour chez elle (rapidement) Meyer découvre que les garçons sont sortis, et son assistant parti. Il se peut qu'elle soit pour l'économie de l'édition ce que Détroit était pour l'économie des Etats-Unis dans les années cinquantes, pour autant elle dirige son spectacle avec la précision d'un maitre d'hôtel. Un de ses frêres, étudiant en optométrie, a la charge de son site Web, ce qui signifie que si une société de production de films veut que les déclarations de leurs représentants soient en ligne sur stepheniemeyer.com, ils ne peuvent pas se contenter de claquer des doigts. « Si quelqu'un voulait que quelque chose soit fait de suite, ça donnerait quelque chose comme 'Non, ça doit attendre. Mon frêre a un examen', » Dit-elle. « C'est pour moi une petite affaire tranquille. Je veux dire que les gens ne comprennent pas ; c'est juste un petit truc de famille. Je ne pourrais pas le traiter s'il ne restait pas petit. Ca me rend dingue. »


    « Dreamcatcher » a été édité pour Style.com ; l'histoire complète apparaît dans le numéro de Mars 2009 de Vogue.

    Interview de Stephenie Meyer "Les âmes vagabondes"

    On ne vous avait pas mis cette interview au moment de la sortie du livre. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Voici donc une interview de Stephenie Meyer, elle répond aux questions sur le livre "Les âmes vagabondes".
    ATTENTION LES INFORMATIONS DATENT DONC DU MOIS D'OCTOBRE 2008


    1/ Qu'est-ce qui vous a inspiré l'idée de The Host ?


    Le noyau central de la réflexion qui est devenue The Host a été inspiré par l'ennui absolu. Je conduisais de Phoenix à Salt Lake City, à travers l'un des plus mornes et répétitifs déserts au monde. C'est une route que j'ai empruntée de nombreuses fois, et une des manières d'éviter de perdre la raison est de m'inventer des histoires. Je n'ai aucune idée de ce qui a suscité la base étrange d'un alien parasite tombant amoureux du petit ami de son corps hôte, par-dessus la protestation de cet hôte. J'étais à mi-chemin de l'histoire lorsque j'ai réalisé. Une fois que j'ai commencé, cependant, l'histoire a immédiatement exigé mon attention. Je pourrais dire qu'il y avait quelque chose de contraignant dans cette idée de triangle si compliqué. J'ai commencé à écrire le plan sur un bloc-notes, et je l'ai ensuite étayé dès que je me suis retrouvée devant un ordinateur. The Host était supposé ne pas être davantage qu'un projet parallèle, quelque chose qui me garderait occupée pendant les étapes d'édition d'Eclipse mais cela s'est transformé en quelque chose dont je ne pouvais pas m'éloigner jusqu'à ce qu'il soit fini.

    2/ Est-ce que votre approche d'écriture de The Host, votre premier roman pour adultes, a été différente que votre série pour jeunes adultes ?

    Pas du tout. Comme la saga Twilight (c'est probablement le seul aspect pour lequel the Host ressemble à la saga Twilight !), The Host est juste une histoire que je me suis amusée à me raconter. Mon plaisir personnel est toujours la raison clé pour qu'une histoire soit terminée. Je ne pense jamais à un autre public que moi lorsque j'écris, cela peut attendre la phase d'édition.

    3/ Vous avez qualifié The Host comme étant un roman de science-fiction pour les gens qui n'aiment pas la science fiction. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?


    Lire The Host, cela ne ressemble pas à lire de la science-fiction. Le monde est familier, l'univers dans lequel vous comme le narrateur évoluez est familier, les émotions sur les visages des personnes autour de vous sont familières. Il y a vraiment de similitudes dans ce monde, avec juste quelques différences-clés. S'il n'y aurait pas le fait que les histoires d'aliens soient par définition de la science-fiction, je ne l'aurai jamais classé dans ce genre.

    4/ Il y a beaucoup de dialogue interne entre Vagabonde, la narratrice et l'âme envahissante, et Melanie, l'humaine dont le corps est habité maintenant par Vagabonde. Chaque personnage a sa propre voix distincte et ses luttes internes. Est-ce que ce fut un défi d'avoir les deux personnages, qui prennent place essentiellement dans un corps, et qui aient leur propre identité ?

    Vagabonde et Melanie sont vraiment des personnalités distinctes pour moi dès le premier jour. Les garder séparés n'a jamais été un problème. Melanie est la victime, elle est la seule à laquelle nous, en tant qu'humains, pouvons nous identifier ; en même temps, elle n'est pas toujours le personnage le plus admirable. Elle peut être coléreuse et violente et impitoyable. Vagabonde est l'attaquante, la voleuse. Elle n'est pas comme nous, même pas un membre de notre espèce. Cependant, elle est quelqu'un que je, du moins, voudrais davantage apprécier. Elle est une personne meilleure que Melanie dans beaucoup de domaines, et pourtant une personne plus faible. Les différences entre les deux personnages principaux constituent le point le plus important de l'histoire. Si elles n'étaient pas aussi distinctes, il n'y aurait eu aucune raison de l'écrire.

    5/ Est-ce qu'il y a des personnages qui vous ont surpris pendant que vous écriviez ?

    Je suis constamment surprise par mes personnages lorsque j'écris, c'est pour moi un des aspects favoris. Lorsqu'un personnage refuse de faire ce que j'avais prévu pour lui ou pour elle, c'est lorsque je comprends que ce personnage est vraiment vivant. Il y a plusieurs personnages qui m'ont interpellé avec The Host. Un en particulier a été désigné pour un bref passage comme étant le complice d'un ennemi. D'une façon ou d'une autre, il savait qu'il était plus que cela, et que je ne pourrai pas l'arrêter de se transformer en histoire d'amour principale.

    6/ Votre série Twilight a beaucoup accroché les lecteurs adultes, pensez-vous que the Host va également accrocher les lecteurs plus jeunes ?

    J'ai eu beaucoup de manifestations d'intérêt de la part de mes lecteurs jeunes adultes à propos de la sortie de The Host. Je n'ai aucun doute à ce qu'ils continueront à composer la partie fondamentale de mon lectorat. J'aime brouiller les frontières entre les différents genres et catégories, parce que dans ma tête, un bon livre ne rentre pas dans les cases. J'espère que The Host continuera à faire ce que Twilight est en train de faire. Prouver qu'une bonne histoire n'appartient pas à un genre en particulier.

    7/ Comment ressentez-vous l'énorme succès que vous avez avec la série Twilight ? En quoi est-ce que cela a changé votre vie ?


    Je suis toujours ébahie par le succès de mes livres. Je ne prends jamais cela pour acquis et je ne compte pas cela dans mes espérances pour l'avenir. C'est une chose très agréable et je m'amuserai avec cela tant que ça durera. Je me considère en premier lieu et toujours comme une mère, donc être un écrivain n'a pas trop changé ma vie, excepté que je voyage beaucoup plus et que j'ai moins de temps libre.

    8/ Quels sont les auteurs adultes que vous lisez ?


    J'ai lu des livres pour adultes durant toute ma vie. En grandissant, je suis devenue une lectrice acharnée, plus gros était le livre, meilleur c'était. Orgueil et Préjugés, Autant en emporte le vent, Shannara, Jane Eyre, Rebecca, etc... Je suis une grande fan d'Orson Scott Card et Jane Austen, je ne peux pas passer une année sans relire à nouveau son œuvre.

    9/ Quels sont vos projets ?

    Je suis actuellement en train de finir le quatrième livre de la saga Twilight, Breaking Dawn, qui conclura l'histoire d'Edward et Bella (NDT : c'est vraiment la fin !!!!). J'ai prévu ensuite d'écrire Midnight Sun, qui est Fascination raconté du point de vue d'Edward. Après ça, je pourrai peut-être écrire quelques suites à The Host, ou tirer un autre plan de mes fichiers pour jouer avec. Je n'arrêterai jamais d'écrire ; il y a trop d'histoires que je veux raconter .

    Stephenie accusée de plagiat!?
    News de Stephenie Meyer
    Aujourd'hui Stephenie Meyer a mis à jour son site. Elle nous parle de Save the Book Babe, de LA rumeur et du tournage de New Moon.

    Source



    Traduction:

    J'ai beaucoup de mises à jour a faire sur le site, par exemple, comment l'événement Save TheBook Babe a été surprenant et réussi, comment c'était bien de rencontrer tout les autres écrivains et de trainer avec eux et combien j'ai énormément apprécié l'énorme appui des fans. Mais plutôt que de parler des choses heureuses (d'ailleurs j'admets que j'aurais du faire cela il y a au moins une semaine... j'attendais que les choses ralentissent un peu autour de moi... quelle idiote!), je viens pour faire le point sur les rumeurs d'internet complètement ridicules pour que ma publicité soit juste un peu mieux.

    Je ne suis pas poursuivi en justice
    . Personne n'est entré en contact avec moi ou mon éditeur pour informer l'un d'entre nous que je suis poursuivi en justice. Je n'ai jamais eu comme compagne de chambre une dénommée Heidi. Il n'y a jamais eu de professeur dans le département d'anglais de la BYU nommé Docter Peter Benton ( il existe un personnage avec ce nom dans la série Urgences (E.R) ). Et surtout j'ai commencé à écrire Twilight exactement comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprise dans des interviews (innombrables) et des événements depuis 6 ans.

    La chose vraiment triste dans cette stupide situation c'est que de nombreux news « sérieuses » ont annoncées cela alors qu'ils n'avaient fait aucune recherche pour voir si cela était vrai ou pas.
    Et au moins 2 faits sont vraiment ,mais alors vraiment faciles à vérifier.
    Tout particulièrement, celui sur le professeur de la BYU. Une simple recherche en ligne peut vous donner les informations. De même, un rapide appel à mon éditeur aurait éclairci l'histoire du procès.
    (Félicitation aux sites de fans qui ont attendu avec application que soit confirmé ou non cette rumeur il y a quelques jours.)

    Je suppose que la morale de l'histoire est -grande surprise - que vous ne pouvez pas croire tout ce que vous lisez sur Internet. Il semble que ce soit tout les jours le premier avril ( jour de l'imbécile en américain ^^ note du traducteur) chaque jour sur la toile.
    Ainsi donc ne vous faites pas de soucis pour le tournage de New Moon, il n'est pas interrompu. Et pour finir sur une note joyeuse, le tournage de New Moon continu à être stupéfiant. Tout est tellement beau! Chris Weitz est brillant. Kristen, Rob et Taylor sont au delà des mots. J'ai eu une boule dans la gorge plus d'une fois sur le tournage grâce à leur performances étonnantes. Je n'ai pas a attendre pour savoir que tout est réuni!

    Steph



    Voila donc une histoire qui se finit bien. Il est quand même dommage qu'elle doive prendre le temps de se justifier auprès de tous, alors qu'elle n'a rien fait de mal au final.
    Par contre, hummm, ce n'est pas gentil de nous mettre encore plus l'eau à la bouche en nous disant que elle la "mère" de Twilight a eu déjà plusieurs fois une boule d'émotion dans la gorge en regardant le tournage. Je crois qu'on va penser sérieusement à se faire sponsoriser par Kleenex pour New Moon... un paquet voir 2 offerts pour chaque place de ciné acheté :) ça sera une bonne idée je crois.


    Evey



    Evey

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique